Jamais nous n’avons été autant en danger de 3e guerre mondiale !

Les acteurs, les buts, les scénarios

par Eva R-sistons

En quelques mots, je vais vous dire comment je vois la situation internationale. J’ai malheureusement souvent le tort d’avoir raison trop tôt. Et si je dis malheureusement, c’est qu’en l’occurrence, en effet, nous sommes très menacés. Pas seulement par une politique démentielle, mettant en cause tous nos modes de vie, notre travail, nos droits, nos libertés, mais aussi mettant en danger notre existence même (guerre planétaire, politique d’élimination des plus faibles…). Concernant nos modes de vie, je donnerais trois exemples : Chacun de nos moindres faits et gestes est épié, consigné, et même pénalisé….; nous risquons de vivre, ou nos enfants, l’euthanasie des retraités, la mort de l’agriculture traditionnelle, saine, de subsistance, je pense aussi aux lois en gestation aux USA, concernant, tenez-vous bien, l’interdiction des jardins potagers, nourriciers, donc, pour nous OBLIGER, au nom de la démocratie sans doute, à nous approvisionner auprès de la grande distribution de produits frelatés, chers (sans que cela profite aux producteurs, de surcroît !), insipides, pestilentiels, dangereux pour notre santé.

Donc,nous sommes menacés par la politique impériale de l’Occident anglo-saxon allié à Israël, désormais grossi de l’Europe, cette Europe qui n’a plus rien à voir avec celle des Pères fondateurs, et qui, loin d’être sociale, des peuples, de la fraternité, de la paix (comme les clips de Sarkozy voudraient nous le faire croire), de l’uniformisation par le HAUT, nous conduit directement vers une entité totalitaire, première marche vers un Odre Mondial Américain monstrueux, deshumanisé, matérialiste, prédateur, impérialiste,va-t-en guerre, mettant en pratique les techniques israéliennes d’asservissement des peuples expérimentées à Gaza, et aspirant au choc de civilisations anti-terroriste, prétexte à la main-mise sur les ressources convoitées. L’Europe, telle qu’elle est devenue, est l’ennemie des peuples, car seulement au service du grand Désordre mondial, de la Haute Finance, des industriels de mort. C’est une imposture ! Et j’en profite pour dire qu’il ne s’agit pas d’approuver, lors des prochaines élections, la Présidencesarkozienne de l’UE, d’en faire un plébiscite, comme l’UMP tend scandaleusement à nous le faire croire, mais de dire si oui ou non, nous acceptons que notre souveraineté soit assassinée, ainsi que nos libertés, et notre modèle social. Et si la Gôchedu PS défendra mieux nos services publics, notre Droit du Travail, nos protections sociales, que l’UMP qui casse tout, elle reste néanmoins prisonnière de l’OTAN (même si elle a combattu la politique de Sarkozy en la matière – comme c’est révélateur, par la bouche du néo-sioniste Laurent Fabius), du carcan atlantiste, pro-israélien, et plus généralement, du Libéralisme financier qui fait le malheur des peuples. Personnellement, actuellement, je ne vois que le Front de Gauche pour proposer d’autres logiques. C’est un autre débat.

Alors, quelles guerres ? Je vais être très claire, et concise. La crise est inscrite dans la logique d’un capitalisme fou. Elle est totale, d’ailleurs (financière, économique, sociale, sanitaire, etc), et surtout d’une gravité sans précédent, même en 1929. Quand on bâtit une maison sur des fondations pourries, elle s’effondre. Le capitalisme a une logique dangereuse. Et la mondialisation, le monde bâti sur cette logique-là, imposée d’ailleurs aux peuples CONTRE leur gré, est vouée à l’échec.

Bref, le capitalisme d’antan – d’entreprise – devenu financier, est en proie à de telles contradictions, à de tels défis, à de telles impasses, qu’il ne peut que rechercher la FUITE ENAVANT :  Dans la guerre, et tant pis pour les peuples sacrifiés aux intérêts égoïstes, démentiels,  sordides, d’une minorité de gens sans scrupules et prêts à tout pour conserver leurs privilèges iniques et criminels. Les Hauts dirigeants « veulent » la guerre…

Le principe de la guerre inévitable étant entendu, je réponds, à ma façon, à la question : Quelle guerre mondiale ?

QUELLES GUERRES ?
Je vois deux scénarios. Le premier, israélien, avec une équipe de fanatiques extrémistes, arc-boutés sur la menace iranienne (qui n’en est pas une, la logique de ce pays, parfaitement compréhensive, est strictement défensive), décidés à attaquer ce pays, en réalité afin de consolider la domination d’Israël (notamment pour le contrôle des ressources) sur la région. Si l’Iran est attaqué, il se défendra. Et là, le pire est au bout : Israël ne tolèrera rien sur son territoire. La réplique ? L’Iran rayé de la carte. Et d’autres ? La Syrie, le Liban, Gaza, etc, tous ces gêneurs de profits en rond… et d’hégémonie. Avec au final, une « fiesta » nucléaire planétaire, car si Israël est menacé dans son existence même, à force de menacer les autres, il enverra ses 360 bombes aux quatre coins de la planète  (baroud d’honneur avant de disparaître lui-même). Parce qu’il préfèrera se venger sur tous des déboires vécus dans l’amertume, le ressentiment, au lieu d’aller de l’avant dans une perspective de pardon et de réconciliation – et je le dis sans le moindre anti-sémitisme, mais avec une infinie tristesse, très sincère, pour ce Grand pays de la Bible, appelé par Dieu à rayonner comme modèle (et non comme prédateur sanguinaire) sur le monde, et dégénéré par amour du Veau d’Or, encore et toujours, et repli haineux, intransigeant, sur lui et sur son passé douloureux. Bref, ce scénario conduit à l’apocalypse. Celui qui sème le vent, récolte la tempête ! Au final, Israël sera lui aussi rayé de la carte. Victime de sa propre folie ! Seuls les USA alliés d’Israël peuvent empêcher ce carnage…., peut-être !

Le 2e scénario est celui que j’entrevois depuis des mois, l’abandon américain de ses projets de guerre (les opérations militaires coûtent cher pour un pays en faillite) contre des pays sans défense réelle, genre Irak, ou, plus coriace, l’Iran, cela en faveur d’ambitions militaires contre les vrais futurs rivaux, russes et chinois, qui d’ailleurs auraient intérêt à s’allier. Et dans ce cadre, Obama ne serait que le visage souriant, charmeur, charismatique (comme je l’ai dit au moment de son élection) d’une politique en réalité encore plus pernicieuse que celle de Bush. Visant à l’anéantissement des futurs rivaux, obstacles à l’édification d’une domination totale, et définitive, de l’Empire anglo-saxon et de ses alliés sur la planète soumise. Lequel anéantissement permettra de faire main-basse sur des gisements naturels juteux, et de placer des marionnettes serviles, aux ordres du noyau dirigeant qui oeuvre le plus souvent dans les coulisses, au sein par exemple du groupe de Bilderberg qui, illégalement (ils ne sont pas mandatés par les peuples), établit les Plans, disons-le clairement, qui feront le malheur de l’humanité, en aggravant les conditions de son asservissement. Une fois encore, j’attire l’attention sur la gravité que représentent ces pouvoirs de l’ombre, ces gouvernements illégaux. Qui devraient relever de la Justice, au lieu de se voir dérouler devant eux des tapis rouges et des palaces hautement sécurisés. Là aussi, je suis précurseur : Nous devons dépasser la dénonciation de ces Instances occultes, et atteindre la vitesse supérieure : La mise en cause (juridique ?) de ces groupes qui, en toute illégalité, en toute impunité, de façon anti-démocratique, s’arrogent le droit de vie, et surtout de mort, sur nous tous. Dans les coulisses ! Oui, en avançant masqués. Et que penser de ces représentants de la Gauchequi n’hésitent pas à répondre aux invitations, François Hollande, par exemple, ou le directeur du « Nouvel Observateur » Denis Olivennes (quel crédit accorder à ce journal, ensuite, pour défendre les classes populaires ?) ? Sans parler du très libéral Manuel Valls, du traître Bernard Kouchner, ou du grand organisateur des malheurs planétaires, DSK, à la tête du FMI et se demandant chaque matin, en se levant, selon ses propres dires, comment servir au mieux… Israël (sic) !

Je tiens d’ailleurs à souligner que parmi les participants français au show de Bilderberg, figurent un maximum de patrons de presse, ce qui en dit long sur l’indépendance des médias:

Bilderberg 2009 : les participants français étaient le chroniqueur du journal « Le Point » Nicolas Baverez, le secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand, le PDG d’Europe 1 Alexandre Bompard, le directeur du « Nouvel Observateur » Denis Olivennes, le PDG de la Société GénéraleFrédéric Oudéa.

Quoiqu’il en soit, pour moi l’étape ultime, inévitable, du capitalisme, est la guerre. Découlant de l’initiative jusqu’au boutiste, solitaire et orgueilleuse, d’Israël, qui dégénèrerait, ou de la tentative désespérée de l’Empire de conserver son hégémonie, au prix de la plus grande et grave confrontation planétaire qui soit : Contre les géants russes et chinois. Si Israël ne met pas en pratique ses projets fous contre l’Iran, il faudra avoir l’oeil fixé sur le Caucase: De là, en effet, pourrait bien partir l’étincelle fatale…

Et les populations feront ainsi non seulement  les frais de la voracité de la Haute Finance, de ses échecs, sur le plan matériel, mais aussi, en outre, dans leur chair, leur vie même, via les guerres permanentes, nucléaires, prédatrices, impériales, de l’Occident. Il est temps d’organiser la résistance à l’intolérable.

Pour éviter la confrontation meurtrière des Géants, il ne reste qu’une alternative : La grande confrontation peuple – « Elite » illégale, non élue. Par voie judiciaire ? Ce serait la solution idéale… pour qu’elle réponde de ses actes et de ses projets. Enfin !

Eva R-sistons

NB: Le scénario le plus proche, s’il se réalise, est l’Israélien. Sans les Renseignements russes, il aurait déjà éclaté (le jour de la fête nationale de l’Iran, qui du coup a disséminé ses avions).

Autre risque, aussi : La guerre bactériologique, en représailles, après une attaque de l’Iran par Israël(cellules dormantes). Avec Sarkozy l’Américano-sioniste, nous serons très exposés. Eva

Suite à un commentaire de Corsair du 23.5.9, je trouve ce lien,
GRIPPE ‘A’ : LA MARQUE DE LA FRANC-MAçONNERIE – 3 E GUERRE MONDIALE : 2 FRONTS SERONT ACTIVES !
et, comme moi, la vidéo parle de 2 Fronts : Israël-Iran, Russie (Chine).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Pentagone se prépare à la guerre contre l’ennemi :

 la Russie

par Rick Rozoff

« Aujourd’hui la situation est beaucoup plus sérieuse qu’avant août 2008. […] Si la guerre éclate à nouveau, elle ne se limitera pas au Caucase.

[…] Le nouveau président des États-Unis n’a pas apporté de changement crucial en ce qui a trait àla Géorgie, mais en raison de son rôle dominant au sein de l’OTAN, il insiste toujours sur l’adhésion rapide de ce pays à l’alliance. Si celle-ci se concrétise, le monde fera face à une menace bien plus grave que les crises de la guerre froide.

[…] Dans ce nouveau contexte, la guerre de la Géorgiecontre l’Ossétie du Sud pourrait facilement devenir la guerre de l’OTAN contre la Russie. Ils’agirait d’une troisième guerre mondiale. » (Irina Kadzhaev, politologue sud-ossète, South Ossetia Information Agency, avril 2009)

   

Le 12 mai, James Mattis, Commandant suprême allié Transformation (SACT) et commandant du U.S. Joint Forces Command (Commandement de la force interarmées) a prononcé un discours à un symposium de trois jours appelé Joint Warfighting 09 à Norfolk en Virginie, où se trouvela Commandementallié Transformation (ACT) de l’OTAN. « Je viens avec un sentiment d’urgence. L’ennemi aussi tient des réunions dans le même esprit », a-t-il affirmé. [1]

Un journal local a résumé son discours :

« Le Commandant Mattis a décrit un avenir où les guerres n’auront pas de débuts ni de fins précises. Une grande stratégie et un cadre politique pouvant guider la planification militaire sont nécessaires », a-t-il ajouté. [2]

Pour des raisons qui se veulent sans aucun doute diplomatiques, il a omis d’identifier qui est l’« ennemi ». Une suite d’événements récents, ou plutôt l’intensification d’événements en cours, indiquent toutefois de quelle nation il s’agit.

Le 7 mai dernier, durant un déjeuner du Defense Writers Group, le chef du US Strategic Command, le général Kevin Chilton, a déclaré aux reporters que «la Maison-Blanchemaintient l’option de répondre par la force – peut-être même avec des armes nucléaires – si une entité étrangère dirige une cyberattaque neutralisant les réseaux informatiques étatsuniens […] ».

 

Un compte-rendu de son discours ajoute que « le général a insisté pour que toutes les options de frappe, y compris les frappes nucléaires, demeurent à la disposition du commandant en chef pour défendre la nation des cyberattaques. »

M. Chilton «  a dit qu’il ne pouvait pas exclure la possibilité d’une salve militaire contre des pays commela Chine, même si Pékin possède des armes nucléaires » [3], bien que la première cible probable de présumées représailles à des cyberattaques, elles aussi présumées, serait un autre pays déjà identifié comme tel par des officiels militaires :la Russie.

À la fin avril et au début mai 2007, le gouvernement d’Estonie, membre de l’OTAN depuis 2004 et dont le président était et demeure Toomas Hendrik Ilves, né en Suède et élevé aux États-Unis (où il a travaillé pour Radio Free Europe), rapportait des attaques sur des sites web de son pays, pour lesquellesla Russie fût blâmée.

Cela fait plus de deux ans et aucune preuve n’a été présentée pour prouver le bien-fondé de l’allégation voulant que des pirates informatiques russes, encore moins le gouvernement russe lui-même, étaient derrière ces attaques. Cette allégation demeure malgré tout un article de foi dans les médias et parmi des officiels étatsuniens et occidentaux.

 

La réponse des autorités étatsuniennes a d’abord été si soudaine et sévère, même avant que des enquêtes ne soient menées, pour fortement donner à penser que si les attaquent n’avaient pas été organisées, elles auraient dû être inventées.

Tout de suite après, le secrétaire de la force aérienne, Michael W. Wynne, affirmait : «La Russie, notre puissant rival de la guerre froide, semble avoir été la première à s’engager dans la conduite de la guerre informatique. »

La source d’information des Forces aériennes des États-Unis d’où est tirée cette citation ajoutait que les événements s’étant produits quelques jours plus tôt en Estonie « avaient lancé une succession de débats au sein de l’OTAN et de l’Union européenne concernant la définition d’une opération militaire autorisée et ce pourrait bien être le premier test de l’application de l’article V dela Chartede l’OTAN concernant la défense collective dans le champ non cinétique. [4]

L’article 5 dela Chartede l’OTAN est une clause de défense militaire collective, en fait une clause de guerre, utilisée pour la première et seule fois pour soutenir la guerre prolongée et progressive en Afghanistan.

La référence que l’on y a faite à l’époque n’est pas à prendre à la légère.

 

En visite en Estonie en novembre dernier, le chef du Pentagone Robert Gates a rencontré le premier ministre du pays, Andrus Ansip et a « discuté du comportement russe et de la nouvelle coopération sur la cybersécurité ».

On a rapporté que « M. Ansip a affirmé que l’OTAN opérera selon le principe de l’article 5 du traité de l’alliance, lequel stipule qu’une attaque visant un allié constitue une attaque visant tous les membres ». « Nous sommes convaincus que l’Estonie, en tant que membre de l’OTAN, sera très bien défendue » a-t-il ajouté. [5]

Il est révélateur que l’on continue à mentionner l’article 5 de l’OTAN à répétition un an et demi après les attaques présumées alors qu’aucune autre n’est survenue entre-temps.

Au début de ce mois-ci, le Pentagone a annoncé qu’il lançait ce qu’il appelle la « force guerrière numérique du futur » à Fort Meade au Maryland, sous le contrôle du U.S. Strategic Command, dont le chef cité plus tôt, Kevin Chilton, menace d’utiliser la force, y compris les armes nucléaires.

L’initiative a été décrite comme suit dans un reportage :

« Le lieutenant-général Keith Alexander, également commandant à la tête de la cyberguerre, a déclaré que les États-Unis sont déterminés à mener l’action mondiale d’utilisation de la technologie informatique afin de dissuader ou de vaincre des ennemis […] » [6]

 

Le Pentagone est une synecdoque pour le département dela Défenseet tout ce qui est relié à ses activités est enveloppé dans le même euphémisme, donc lorsqu’ils seront questionnés, les États-Unis maintiendront que leur nouveau projet de guerre numérique ne servira qu’à des fins défensives. Toute nation et toute personne ayant fait les frais des actions du département étatsunien dela Défenseest plus avisée. La raison d’être de ce nouveau commandement de cyberguerre étatsunien repose sur une supposée menace russe émanant d’un incident non militaire survenu dans un pays balte il y a plus de deux ans. Ce commandement sera utilisé pour paralyser les systèmes informatiques de toute nation ciblée par un assaut militaire direct, la rendant ainsi sans défense, et sera particulièrement efficace dans le cadre de la planification des premières frappes provenant de l’espace et des guerres spatiales (boucliers antimissile, missiles intercepteurs).

Le jour même où est paru le reportage sur le général Alexander, promettant de « vaincre les ennemis », une autre nouvelle mentionnait qu’« un satellite quasi-classifié a été lancé mardi [12 mai]. Il servira d’ingénierie pionnière pour la technologie de poursuite des missiles balistiques. » [7]

Il s’agissait d’un satellite de Surveillance System Advanced Technology Risk Reduction (STSS-ATRR) (système spatial de poursuite et de surveillance de technologie avancée et de réduction des risques), faisant partie d’un système spatial pourla Missile DefenseAgency.

« Les capteurs à bord du satellite STSS-ATRR et au sol communiqueront avec d’autres systèmes pour former une défense contre des missiles balistiques en approche. » [8]

Quelques jours plus tôt, dans un reportage intitulé « Ducommun Incorporé annonce la livraison de nanosatellites à l’Army Space and Missile Defense Command », le fabricant Ducommun, situé en Californie, annonçait que « sa filiale Miltec Corporation avait livré des nanosatellites prêts à être utilisés àla U.S. Armypace and Missile Defense Command/Army Forces Strategic Command (USASMDC/ARSTRAT) à Huntsville en Alabama le 28 avril 2009. »

La livraison constituait « l’aboutissement du premier programme de développement de satellite de l’armée étatsunienne depuis les satellites de télécommunications Courier 1B dans les années 1960 ». [9]

Les satellites militaires utilisés pour neutraliser le potentiel d’une nation rivale, pas vraiment pour lancer une première frappe, mais plutôt pour y répliquer, brouillent la distinction entre les soi-disant projets de bouclier de missiles nés dela Guerredes étoiles et la militarisation complète de l’espace.

Récemment, un commentateur russe le voyait exactement de cette façon :

« Le retrait du Traité sur les missiles antimissile balistique de1972 amarqué un virage vers les tests et le déploiement d’un système de défense antimissile, dans le but de supprimer le potentiel dissuasif dela Chineet, partiellement, celui dela Russie.

 

Washington tente toujours d’éliminer les restrictions légales internationales sur la formation d’un système qui pourrait théoriquement le rendre invulnérable face à des représailles, même face à une frappe de riposte en cours d’attaque. » [10]

À cela s’ajoute un autre subterfuge « quasi-classifié » lié à la reprise potentielle des pourparlers entre les États-Unis etla Russiesur le Traité de réduction des armes stratégiques (START).

L’adjointe au secrétaire d’État étatsunienne Rose Gottemoeller a affirmé cette semaine que « les États-Unis ne sont pas prêts à réduire le nombre d’ogives qui ont été retirées des vecteurs de frappe et sont entreposées ». [11]

Donc, en plus des plans visant à déployer des systèmes antimissile au sol, dans les airs et dans l’espace, principalement autour et contrela Russie(en Pologne, en République tchèque, en Norvège, en Grande-Bretagne, au Japon et en Alaska jusqu’à maintenant), le Pentagone gardera des ogives nucléaires en réserve pour l’activation sans fournir de mécanisme de surveillance aux inspecteurs russes et aux négociateurs travaillant à la réduction des armes.

 

Le 6 mai, Euronews a interviewé le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov, qui a fait une mise en garde : « La façon dont il [le bouclier antimissile balistique étatsunien] est conçu n’a rien à voir avec le programme nucléaire iranien. Il cible les forces stratégiques russes et est déployé dans la partie européenne dela Fédérationde Russie. »

La création par les États-Unis du Navy Air and Missile Defense Command (NAMDC) au Naval Support Facility à Dahlgren en Virginie le 30 avril s’ajoute aux inquiétudes dela Russieet d’autres nations.

« NAMDC est l’organisme à la tête de la marine, combinée à l’Integrated Air and Missile Defense (IAMD). NAMDC est le seul centre d’excellence pour la guerre à synchroniser et intégrer les efforts de la marine à travers le champ complet de la défense aérienne et antimissile, comprenant les défenses aérienne, antimissile de croisière et antimissile balistique. » [13]

 

Les deux dernières semaines regorgent d’histoires dans la même veine et pour attirer l’attention plus près dela Terre, Strategy Page, un site étatsunien, rapportait que selon une source russe, « les États-Unis ont acheté deux chasseurs à réaction Su-27 de l’Ukraine [qui] serviront à entraîner les pilotes militaires étatsuniens, lesquels pourraient faire face à des ennemis à bord de ces avions. L’armée étatsunienne les utilisera pour tester ses radars et son équipement de guerre électronique. » [14]

À ce moment même, le client des États-Unis en Ukraine, le président Viktor Iouchtchenko, dont la cote de popularité est plongée à près de 1 %, a signé une directive pour la préparation à l’adhésion complète à l’OTAN. Quelques jours plus tard, une délégation militaire étatsunienne a visité le pays pour inspecter un réservoir de stockage et planifier « une réforme du système d’entraînement au combat ». [15]

En matière d’entraînement à la guerre contre la force aérienne russe, ce qui s‘est passé en Ukraine n’est que la dernière d’un bon nombre d’actions de ce genre.

Immédiatement après la pleine adhésion du pays à l’OTAN, le 81e escadron de chasse étatsunien s’est rendu à Constanta en Roumanie (pays où le Pentagone a depuis acquis quatre nouvelles bases) afin de s’entraîner au combat contre les MiG-21 russes.

Selon un des pilotes étatsunien présent, « c’était pas mal chouette : on est assis dans un MiG-21 qui décollera dans quelques jours avec un pilote expérimenté aux commandes. C’était un bras de l’Union soviétique et ces pilotes volaient avant qu’elle n’éclate. Ils ont une bonne idée de ce que c’est. » [16]

En juillet de l’année suivante, le 492e escadron de chasse étatsunien était déployé à la base aérienne de Graf Ignatievo en Bulgarie voisine afin que « les forces aériennes de divers pays [aient l’opportunité] de connaître les tactiques et les capacités des aéronefs de l’un et de l’autre. »

« Au moment où la première semaine d’entraînement prend fin, les pilotes des F-15E Strike Eagles, des MIG-29 et des MIG-21 partagent leurs connaissances sur les aéronefs et les tactiques. »

 

On cite un colonel des forces aériennes étatsuniennes : « Seulement 2 des 38 membres de l’équipage d’aéronef ont eu la chance de voler aux côtés des MIG. D’ici à ce que l’exercice soit terminé, tout le monde aura eu le temps de voler dans un MIG ou à leurs côtés. [17]

Un mois plus tard, le 22e escadron de chasse expéditionnaire des États-Unis est arrivé en Roumanie pour effectuer les exercices Viper Lance, lesquels « marquaient le premier entraînement de pilotes de F-16 étatsuniens en Roumanie [et] la première fois que des pilotes de MIG-21 et de F-16 volaient en formations pour mener des manœuvres de combat élémentaires, un entraînement au combat aérien avec différents types d’aéronefs, ainsi que des missions d’attaques air-sol ». [18]

La prochaine citation est d’un pilote de F-16 Fighting Falcon :

« Mon vol dans le siège arrière d’un Lancer [MiG-21] constitue une bonne opportunité de voir un aéronef différent et c’est un honneur et un véritable privilège. Je veux voir ce qu’ils voient de leur cockpit et avoir un autre angle de compréhension face à nos adversaires. » [19]

Il y a deux semaines un escadron de combat de l’US Air Force s’est rendu à la base aérienne de Bezmer en Bulgarie. « C’est la première fois qu’un escadron de combat de l’USAFE [United States Air Forces in Europe] se déploie à cet endroit […] Ce qu’il y a de plus gratifiant dans cette expérience, est de savoir que j’aide ces pilotes à s’entraîner pour la guerre », a souligné un des militaires de l’USAFE sur les lieux. [20]

Dans le but de préparer les États-Unis pour le combat aérien contre toute la gamme d’aéronefs militaires russes, l’Inde était invité aux exercices de combat aérien annuels Red Flag en Alaska en 2007, des jeux de guerres « dont l’objectif est de former les pilotes des États-Unis, de l’OTAN et d’autres pays alliés pour de vraies situations de combat.

« Cela comprend l’utilisation d’équipement « ennemi » et de vraies munitions pour des exercices de bombardements. » [21]

L’Inde a fourni six chasseur Sukhoi SU-30MKI, « particulièrement pertinents pour cet exercice puisqu’[ils sont] fabriqués en Russie, donc traditionnellement considérés comme « hostiles » ». [22]

Le 1er mai, la patrouille aérienne tchèque de l’OTAN entamait sa rotation de six mois dans le ciel balte, au-dessus de l’Estonie, dela Lettonieet dela Lituanie– à cinq minutes de la deuxième plus grande ville russe, Saint-Pétersbourg. À cette occasion, un officiel tchèque se vantait : « La zone que nous protégeons est presque trois fois plus grande quela Républiquetchèque. C’est un avant-poste de l’OTAN. »

Le commandant de la force aérienne lithuanienne, Arturas Leita, a pour sa part annoncé que « les pays baltes demanderaient probablement la prolongation de la mission des forces aériennes au sein de l’OTAN jusqu’en 2018. » [23]

Du 8 au 16 juin,la Suèdeaccueillera une simulation de l’OTAN appelée Loyal Arrow, décrite comme « la plus grande simulation de forces aériennes jamais vue dans la baie de Botnie, située entrela Suèdeetla Finlande», [24] également à proximité de Saint-Pétersbourg. Un porte-avions britannique et plus de 50 chasseurs y participeront.

Cet exercice débutera exactement une semaine après la fin des jeux de guerre Cooperative Lancer 09 de l’OTAN menés par les États-Unis en Géorgie, sur le flan sud dela Russie.

En parlant des dangers s’appliquant uniformément à tout ce qui précède, le site web du ministère dela Presseet des Médias de masse de l’Ossétie du Sud citait récemment la mise en garde de la politologue Irina Kadzhaev

« Aujourd’hui la situation est beaucoup plus sérieuse qu’avant août 2008. La menace antérieure ne mettait que l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie en danger, mais commela Russiea reconnu l’indépendance de ces deux États et a conclu des ententes envisageant la présence de ses forces armées sur leurs territoires, si la guerre éclate à nouveau, elle ne se limitera pas au Caucase.

Le nouveau président des États-Unis n’a pas apporté de changement crucial en ce qui a trait àla Géorgie, mais en raison de son rôle dominant au sein de l’OTAN, il insiste toujours sur l’adhésion rapide de ce pays à l’alliance. Si celle-ci se concrétise, le monde fera face à une menace bien plus grave que les crises de la guerre froide.

Dans ce nouveau contexte, la guerre dela Géorgiecontre l’Ossétie du Sud pourrait facilement devenir la guerre de l’OTAN contrela Russie. Ils’agirait d’une troisième guerre mondiale. » [25]
Notes : voir le lien ci-dessous

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=13656 (19.5.2009)

Articles annexes :
Le grand réarmement planétaire
Russie-Otan, le ludique du feu des É.-U. !

« Quand le gouvernement viole

les droits du peuple,

l’insurrection est pour le peuple

le plus sacré

et le plus indispensable

des devoirs. »
(Robespierre)